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  • Renforcement du Partenariat Maroc-Hongrie : Péter Szijjártó Annonce l’Élargissement de la Coopération Bilatérale

    En visite officielle au Maroc, Péter Szijjártó, ministre des Affaires étrangères hongrois, a réaffirmé la position constante de son pays en faveur du renforcement du partenariat stratégique entre le Maroc et l’Union Européenne. Il a également souligné que la Hongrie envisage d’élargir la coopération bilatérale avec Rabat en explorant de nouveaux domaines de collaboration. Cette déclaration met en évidence l’engagement de la Hongrie à diversifier ses relations avec le Maroc, en renforçant les échanges dans des secteurs tels que l’économie, la technologie, l’énergie et la sécurité, afin de promouvoir une coopération encore plus fructueuse et polyvalente entre les deux pays.

  • PLF 2025 : les amendements déposés ce lundi

    Le circuit législatif du Projet de loi de finances (PLF) 2025 se poursuit actuellement. Après avoir été approuvé par la Chambre des représentants le 15 novembre dernier, le PLF 2025 doit désormais être examiné par la deuxième Chambre, celle des conseillers, pour un examen final.

    D’après nos informations, les amendements en vue de cette seconde lecture seront déposés par les groupes parlementaires le lundi 2 décembre.

    Pour rappel, lors de la première lecture à la Chambre des représentants, un total de 45 amendements ont été adoptés parmi les 532 propositions soumises, marquant ainsi les premières étapes de l’ajustement du texte avant son passage à la Chambre des conseillers.

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  • Financement : l’AFD apporte 150 M€ pour l’AMO et l’égalité

    L’Agence française de développement (AFD) a récemment conclu deux accords de partenariat avec le Maroc, pour un montant total de 150 millions d’euros. Ces accords visent à soutenir deux programmes majeurs dans le cadre des réformes sociales du pays.

    Le premier accord, d’un montant de 100 millions d’euros, vise à financer le programme d’appui à la généralisation de la couverture médicale obligatoire. Ce programme s’inscrit dans la continuité de l’engagement du Maroc pour la mise en place d’une protection sociale universelle, un chantier royal ambitieux qui cherche à garantir une couverture de santé pour l’ensemble de la population.

    Le second accord, d’un montant de 50 millions d’euros, porte sur le programme d’appui au Plan Gouvernemental pour l’Égalité 2023-2026. Son objectif est de contribuer à la réduction des inégalités entre les femmes et les hommes, en tenant compte de leur diversité. Ce programme vise à promouvoir l’égalité de genre dans divers domaines, notamment l’accès à l’éducation, à l’emploi, et aux droits sociaux.

  • Myrtilles : une bonne production est attendue

    La saison des myrtilles s’annonce très prometteuse pour l’année à venir. Attendue pour le mois de janvier, la récolte devrait atteindre de bons niveaux, selon les prévisions des producteurs. En effet, les estimations actuelles tablent sur une production qui pourrait se situer autour de 80 000 tonnes, un volume important qui reflète la bonne santé du secteur.

    Il convient de rappeler que lors de la saison précédente, le Maroc avait enregistré des chiffres historiques, notamment en termes d’exportations. Ce succès a permis au pays de se positionner parmi les leaders mondiaux de la production de myrtilles. D’après les experts, cette tendance devrait se poursuivre et même se renforcer dans les mois à venir.

    Les producteurs affirment que la demande internationale pour les myrtilles ne cesse de croître. Les principaux marchés d’exportation sont situés en Europe et au Moyen-Orient, qui constituent les principaux acheteurs. Viennent ensuite l’Asie et l’Amérique du Nord, qui connaissent également une demande croissante, confirmant ainsi l’intérêt mondial pour ce fruit.

  • Victoire de Trump : quels impacts sur l’économie mondiale et marocaine

    La réélection de Donald Trump en novembre 2024 suscite des interrogations sur les répercussions possibles de sa politique économique sur le Maroc et ses relations avec les autres pays. Son premier mandat avait déjà été marqué par une politique de protectionnisme, avec la mise en place de tarifs douaniers élevés et une volonté de privilégier les intérêts nationaux avant ceux des partenaires internationaux. Si ce second mandat se caractérise par une intensification de cette tendance, le Maroc pourrait voir ses échanges commerciaux avec les États-Unis et d’autres pays affectés par des restrictions et une certaine instabilité dans les négociations commerciales.

    Un des axes majeurs des politiques économiques de Trump réside également dans les réformes fiscales, particulièrement celles qui favorisent les entreprises américaines, notamment en réduisant l’impôt sur les sociétés. Une telle réforme pourrait favoriser la compétitivité des entreprises américaines, affectant ainsi les exportations marocaines, surtout dans les secteurs où la concurrence avec les produits américains est forte.

    D’autre part, la politique étrangère de Trump, marquée par un nationalisme économique, pourrait compliquer les relations avec certains partenaires internationaux, affectant les accords commerciaux bilatéraux et multilatéraux. Pour le Maroc, cette situation pourrait se traduire par un besoin d’ajuster ses stratégies économiques et diplomatiques, notamment dans les domaines de l’exportation, de l’investissement et des accords de libre-échange.

    Dans ce contexte, le Maroc devra anticiper les conséquences d’un retour de Trump au pouvoir en renforçant sa diplomatie économique, en diversifiant ses partenariats commerciaux et en adaptant ses secteurs stratégiques aux changements de la politique américaine. Si certains secteurs, comme l’agriculture ou l’industrie, peuvent souffrir de barrières commerciales plus strictes, d’autres, comme les technologies et l’énergie, pourraient voir de nouvelles opportunités en fonction des choix politiques du nouveau gouvernement américain.

    Enfin, les tensions commerciales et les répercussions du protectionnisme trumpien pourraient aussi modifier les relations commerciales mondiales, entraînant des fluctuations dans les marchés financiers et une réévaluation des chaînes d’approvisionnement mondiales, avec des conséquences incertaines pour les économies émergentes, dont celle du Maroc.

  • Protection sociale au Maroc : plus de 11 millions de bénéficiaires couverts par l’AMO Tadamoun

    Le 26 novembre 2024, une réunion à Rabat a fait le point sur les avancées de la réforme de la protection sociale au Maroc, un projet majeur du gouvernement pour améliorer les conditions de vie des citoyens et renforcer la couverture sociale. L’un des éléments clés de cette réforme est le programme « AMO Tadamoun », qui vise à élargir la couverture de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) aux populations précaires. Ce programme, qui concerne plus de 11 millions de bénéficiaires, garantit une prise en charge de 30 % des coûts médicaux par l’État, apportant ainsi un soutien significatif aux personnes vulnérables.

    L’aide sociale directe a également été mise en avant lors de cette réunion. Depuis son lancement en décembre 2023, ce programme bénéficie à 4 millions de familles, incluant 5,4 millions d’enfants et 1,2 million de personnes âgées. Cela démontre l’engagement du Maroc à offrir un soutien ciblé aux groupes les plus vulnérables de la société, en particulier les enfants et les personnes âgées, qui représentent une part importante des bénéficiaires.

    Le régime des travailleurs non-salariés, qui enregistre actuellement 3,8 millions d’adhérents, a aussi été abordé, avec une attention particulière pour les 1,7 million de pensionnés principaux. Cela montre les efforts pour intégrer cette catégorie de travailleurs dans le système de protection sociale, souvent laissée de côté dans les réformes passées.

    Enfin, la réunion a mis en lumière le rôle central de l’Agence Nationale de Soutien Social (ANSS) dans l’accompagnement de ces réformes. L’ANSS joue un rôle clé dans le suivi, la gestion et l’amélioration de la couverture sociale, veillant à ce que les réformes aient un impact positif et durable sur les conditions de vie des citoyens, et ce, de manière inclusive.

    Ces réformes témoignent de la volonté du gouvernement marocain de renforcer le système de protection sociale, de réduire les inégalités et d’améliorer l’accès aux services de santé et de soutien pour les populations les plus vulnérables. Elles s’inscrivent dans une dynamique plus large visant à créer un environnement socio-économique plus équitable et plus résilient pour les citoyens marocains.

  • Gestion des déchets : la Banque mondiale approuve un financement de 250 millions de dollars pour le Maroc

    Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé un financement de 250 millions de dollars pour le Programme d’appui à la gestion des déchets ménagers et assimilés (GDMA) au Maroc. Ce programme vise à renforcer les performances financières et environnementales du secteur, en soutenant des investissements et des réformes prioritaires.

    Le Maroc, avec une population urbaine représentant plus de 60% de la population, met l’accent sur l’amélioration de la qualité de vie en milieu urbain. La gestion des déchets ménagers est devenue une priorité, avec des progrès notables, notamment le taux de collecte des déchets urbains, passé de 40% en 2008 à 96% en 2022. Cependant, des défis environnementaux et financiers demeurent.

    Le gouvernement marocain a lancé en 2023 le Programme national de valorisation des déchets ménagers (PNVDM) pour promouvoir des pratiques durables, réduire l’enfouissement et améliorer la valorisation des déchets. Ce programme, soutenu par la Banque mondiale, contribuera directement à la réalisation des objectifs du PNVDM en renforçant la gouvernance et la gestion du secteur, tout en favorisant la fermeture et la réhabilitation des décharges non contrôlées.

    Le programme est soutenu par la Facilité mondiale pour la réduction des risques de catastrophe (GFDRR) et la Facilité de conseil public-privé pour les infrastructures (PPIAF), dans le cadre d’un partenariat visant à améliorer les infrastructures urbaines et contribuer aux efforts du Maroc en matière d’adaptation et d’atténuation du changement climatique.

  • Polymedic vendue : les dessous du deal

    Polymedic, un laboratoire pharmaceutique basé à Casablanca et entièrement détenu par le fonds d’investissement NBK de Dubaï, a conclu un accord pour céder sa participation à un groupe de family offices marocains. La transaction, d’une valeur supérieure à 1 milliard de dirhams, a été orchestrée par Atlas Capital, dirigé par Hicham Chebihi.

    Yassine Ghissassi, un cadre de NBK à Dubaï, intégrera l’actionnariat et la direction du projet dès le closing, prévu d’ici la fin de l’année 2024. Il est important de noter qu’Atlas Capital a également joué un rôle clé dans les transactions liées à Afric Phar et au groupe Sefrioui.

  • Sécurité numérique du projet : Tizert Managem choisit Epiroc  

    Epiroc a annoncé un partenariat stratégique avec Managem pour améliorer la sécurité et la productivité de son projet minier Tizert, situé au Maroc. Ce projet, destiné à devenir la plus grande exploitation souterraine de la région, prévoit une production annuelle de 3,6 millions de tonnes de minerai. Grâce à la collaboration avec Epiroc, Tizert bénéficiera de solutions numériques avancées conçues pour optimiser les opérations.

    Les technologies mises en place incluent la surveillance en temps réel des véhicules et du personnel, permettant de suivre leur emplacement et de garantir une sécurité maximale sur site. En outre, l’assistance d’urgence sera renforcée grâce à des systèmes permettant une réponse rapide en cas de besoin. L’automatisation des processus, intégrant des outils numériques, assurera une gestion plus efficace et une réduction des risques humains, tout en augmentant la productivité. Enfin, l’intégration fluide des données permettra de mieux analyser les performances, contribuant ainsi à une exploitation plus sûre et plus efficace dès le début des opérations.

  • Export: Forte croissance de l’automobile et l’aéronautique

    L’industrie automobile du Maroc connaît une dynamique de croissance impressionnante. Les résultats des exportations jusqu’à la fin du mois de septembre dernier en sont un parfait exemple. En effet, les exportations de l’industrie automobile ont atteint un montant global de 115,3 milliards de dirhams, contre 107,8 milliards à la même période de l’année précédente, soit une progression significative de 6,9 %. Cette performance témoigne non seulement de la solidité du secteur, mais aussi de son rôle croissant dans l’économie marocaine.